Le Syndicat des professeures et professeurs de l’Université du Québec en Outaouais réitère sa demande pour une commission d’enquête publique sur les opérations policières pendant la grève étudiante

GATINEAU, QC, le 29 mai 2013 /CNW Telbec/ – Le SPUQO réitère sa demande pour une vraie commission d’enquête publique sur les opérations policières pendant la grève étudiante, qui disposerait des pleins pouvoirs pour mener ses travaux. Il ne participera donc pas aux travaux de la Commission spéciale d’examen des évènements du printemps 2012, même si le huis clos est partiellement levé, parce qu’il ne fonde aucun espoir d’y faire connaître la vérité.

La communauté universitaire du campus de Gatineau de l’Université du Québec en Outaouais (UQO) a été particulièrement touchée par les décisions contestables de la direction de l’UQO, par la répression policière répétée du Service de police de la Ville de Gatineau et de son escouade antiémeute, de l’escouade antiémeute de la Sûreté du Québec et par les actions arbitraires des services de sécurité. Plusieurs membres de la communauté universitaire ont, de plus, été durement éprouvés par le refus d’intervenir de la direction de l’UQO face à tous ces abus. L’arrestation musclée d’un professeur, l’expulsion d’une autre, la violence physique et politique, le profilage politique, l’intimidation, les conditions de travail et d’études invivables et la brutalisation de professeurs et d’étudiants constituent des actes de violence institutionnelle qui requièrent la tenue d’une commission d’enquête véritablement indépendante. Toute proportion gardée, la répression policière et institutionnelle fut la plus grave de toute celle qu’a vécue le Québec au printemps 2012.

Ainsi, en dépit et à cause de la répression que l’UQO a connue, le SPUQO ne participera pas aux travaux de la Commission spéciale d’examen des évènements du printemps 2012. Le SPUQO est toutefois disposé à participer à une commission d’enquête véritablement publique, indépendante et sans huis clos, à l’instar de la Ligue des droits et libertés et de plus de 50 autres organisations.

Des nouvelles de votre syndicat – 23 mai 2013

Le SPUQO se dote d’un conseil syndical

L’assemblée générale du SPUQO a adopté à l’unanimité une modification de ses statuts et règlements. La modification a pour effet de doter le SPUQO d’un conseil syndical, formé notamment de délégués élus par chacune des assemblées départementales. Les assemblées départementales sont donc invitées à procéder à l’élection des délégués (un ou deux délégués selon le cas) et à informer le SPUQO du nom du ou des délégués avant le 31 août 2013.

Suivre ce lien pour connaître les modalités d’élection des délégués syndicaux : http://spuqo.com/conseil-syndical/

Les suites du Sommet sur l’enseignement supérieur

Un premier mémoire portant sur la loi-cadre – dont le contenu est toutefois confidentiel -, a été préparé par une équipe de la FQPPU et remis aux deux co-présidents, Madame Lise Bissonnette et Monsieur John Porter. Les travaux relatifs au chantier sur la formule de financement vont bon train et le dépôt d’un second mémoire de la FQPPU est prévu pour le 10 juin prochain. Louise Briand, présidente du SPUQO, fait partie des deux équipes de travail formées par la FQPPU.

Toujours dans la foulée du Sommet, l’assemblée générale du SPUQO a créé un comité d’information et d’animation sur l’enseignement supérieur. Les membres de ce comité sont (par ordre alphabétique) Guy Bellemare, Christian Calmès, Stéphanie Demers et Sandrine Turcotte.

À inscrire à votre agenda !

Les deux assemblées statutaires de l’assemblée générale du SPUQO de l’année académique 2013-2014 se tiendront le 25 septembre 2013 et le 30 avril 2014, à compter de 12 h 00. Il est à prévoir qu’elles seront d’une durée de 4 heures.

Le conseil exécutif du SPUQO