Mesdames les professeures, Messieurs les professeurs,
Suite à notre communication d’hier (COVID, Info 1), nous avons été sollicités par plusieurs membres pour des clarifications concernant certains points. Plusieurs d’entre vous nous ont remerciés pour les informations envoyées et nous sommes très sensibles à vos situations respectives.
Un point demeure flou : ce qui est entendu par « activités professorales ». Nous conseillons la suspension de toutes les activités relatives aux quatre volets de la tâche prévues par la convention collective (enseignement, recherche, administration pédagogique, services à la collectivité). À cet égard, il nous apparait utile de reproduire des extraits de la foire aux questions publiée par le ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur :
Q : Le gouvernement a annoncé la fermeture du réseau de l’éducation (écoles primaires et secondaires, centres de formation, écoles privées, cégeps, collèges et universités) du lundi 16 mars au vendredi 27 mars. Est-ce que cette mesure s’adresse seulement aux élèves et aux étudiants ?
R : Nous souhaiterions que vos prochaines communications internes précisent que « les cégeps, collèges et universités sont fermés jusqu’au 27 mars inclusivement. Dans le cas des collèges et universités, cela s’adresse aux étudiants et aux membres du personnel, tout en considérant l’ensemble des consignes envoyées. Ainsi, pour les deux prochaines semaines, toutes les activités d’enseignement et de recherche non nécessaires ou non essentielles sont suspendues dans les universités, les cégeps et les collèges.
Q : Dans les directives aux établissements d’enseignement supérieur concernant la possibilité de maintenir certaines activités d’enseignement et de recherche, que voulez-vous dire par “certaines activités d’enseignement et de recherche” ?
R : Certaines activités d’enseignement pour des formations liées aux services de santé pourraient être maintenues afin d’assurer les services de soins, telles que les stages en sciences infirmières, les stages des résidents en médecine, etc. Les activités d’enseignement tel que la correction d’épreuves peuvent continuer par ailleurs de se faire à distance.
En ce qui concerne les activités de recherche, il revient à chaque établissement de déterminer s’il s’agit d’une activité nécessaire et essentielle. Par exemple, certaines activités de recherche dont le personnel et l’équipement pourraient notamment permettre d’accompagner ou de soutenir des services de soins de santé s’ils étaient demandés pourraient être maintenues. Cela pourrait également impliquer des projets comportant des soins aux animaux ou aux plantes et des projets de cultures cellulaires. »
En conclusion, la suspension de vos activités constitue la voie à suivre. Les professeures et professeurs du SPUQO-CSN vivent des situations variables : jeunes enfants à la maison, proche aidant, personnes sensibles au virus, personnes toujours à l’étranger, conditions d’accès à internet, etc. Cela crée des conditions de travail inéquitables, erratiques et très difficiles, même à distance. En outre, la poursuite de certaines tâches individuellement à distance peut impliquer des personnes qui sont touchées par ces situations. Nous vous demandons de respecter ces conditions et de ne pas exercer de pression sur les personnes subissant ces situations hors de leur contrôle.
Nous mettrons à jour régulièrement les négociations en lien avec la reprise et au report des toutes les échéances relatives à la convention collective mentionnées dans l’info 1.
Solidairement,
Le comité exécutif du SPUQO-CSN