RÉSOLUTION RELATIVE AU DÉCANAT DE LA RECHERCHE

RÉSOLUTION # AG-SPUQO-2019.09.25-01

ATTENDU que le développement de la recherche à l’UQO fait partie de la mission universitaire et doit être un enjeu majeur pour celle-ci ;

ATTENDU que la situation actuelle du décanat de la recherche fait état de plusieurs problèmes, dont certains de nature systémique ;

ATTENDU que la direction de l’UQO n’affecte pas les ressources financières et matérielles nécessaires au décanat de la recherche, et ce depuis sa création, de plus, sans prendre en considération le nombre de professeures et professeurs en augmentation, de même que le nombre de demandes de subventions ;

ATTENDU que la dotation des ressources humaines au décanat de la recherche est largement déficitaire pour répondre au soutien nécessaire pour les demandes et la gestion des subventions ;

ATTENDU la résolution #AG-SPUQO-2019.04.24-01 demandant la démission de la doyenne de la recherche madame Charmain Levy ;

ATTENDU la réponse du VRER, monsieur Alain Charbonneau, à cette résolution, contenue dans son courriel du 8 mai 2019 à l’intention de tous les professeures et professeurs, qui annonçait la tenue d’une évaluation portant sur « les pratiques, les procédures et les structures propices à une bonne gestion de la recherche », et que « [L] es travaux mentionnés plus haut de messieurs Morier et Lefebvre mèneront notamment à des recommandations touchant à des éléments des communications émanant du décanat. » ;

ATTENDU le refus du VRER, monsieur Alain Charbonneau, de rendre accessible le rapport d’évaluation découlant de cette démarche ;

ATTENDU l’écart entre les informations présentées en AG du 25 septembre 2019 et les promesses du VRER, monsieur Alain Charbonneau, dans son courriel du 8 mai 2019 ;

ATTENDU les demandes répétées de respecter la cogestion ;

ATTENDU le souhait de l’assemblée générale du SPUQO-CSN de faire de la recherche un enjeu pour la course au rectorat et le renouvèlement du mandat du VRERC (actuellement confié à monsieur Alain Charbonneau) ;

ATTENDU les discussions en séances ;

IL EST RÉSOLU

DE TRANSMETTRE cette résolution aux membres du comité de sélection constitué dans le cadre du concours visant à désigner une personne pour assumer le rectorat de l’UQO ;

DE TRANSMETTRE cette résolution aux personnes dont les candidatures seront retenues par le comité de sélection du concours visant à désigner une personne pour assumer le rectorat de l’UQO, afin qu’elles puissent s’engager à régler les problèmes du décanat de la recherche ;

DE MANDATER les représentantes et représentants des professeures, professeurs au conseil d’administration de revendiquer un réinvestissement adéquat en ressources financières, matérielles et humaines au décanat de la recherche à l’occasion de l’adoption du budget révisé pour l’année universitaire 2019-2020, lors de la séance du conseil d’administration qui se tiendra le 2 décembre 2019 ;

D’EXIGER l’accès intégral et immédiat au rapport rédigé par messieurs Morier et Lefebvre (« Rapport d’évaluation des pratiques et procédures du décanat de la recherche reliées à la gestion des fonds de recherche ») à toutes les professeures, tous les professeurs ;

D’EXIGER que soit créé un comité paritaire dont le mandat sera de poursuivre l’analyse de la situation au décanat de la recherche réalisée par messieurs Morier et Lefebvre ;

D’EXIGER que le mandat du comité paritaire soit élargi à l’analyse des problématiques du décanat de la recherche relatives au préoctroi des subventions et aux communications du décanat avec le corps professoral ;

D’EXIGER que le fonctionnement général du décanat de la recherche soit assuré pour les prochaines années ;

DE MANDATER le comité exécutif du SPUQO-CSN d’identifier et de mettre en œuvre tout moyen d’action qu’il juge pertinent pour assurer le développement de la recherche à l’UQO.

Adopté à l’unanimité.

Une lettre d’excuses équivoque

Hier, le 10 juin 2019, le Recteur s’excusait enfin pour une vidéo sexiste qui ternissait l’image de l’UQO. Toutefois, d’un même élan, le Recteur en profitait pour accuser des personnes de l’interne («cette controverse […] alimentée par des membres de la communauté de l’UQO») qui, à son avis, avaient dénoncé la vidéo dans les médias plutôt que de la dénoncer à l’interne, diminuant ainsi sa propre responsabilité.

Nous tenons à rétablir les faits importants entourant la vidéo :

  1. La vidéo a été transmise aux membres de la communauté universitaire le 24 mai 2019 à 17 h 04 (E3 – Le Mag);
  2. Stéphanie Demers, la présidente de notre syndicat, a dénoncé cette vidéo le 24 mai à 17 h 24 par le biais d’un courriel transmis à l’équipe E3. Le VRER et le DGA étaient en copie conforme de ce courriel;
  3. Le 31 mai 2019, Stéphanie Demers a rencontré l’adjointe du Recteur, coresponsable du projet E3, afin d’expliquer la demande de retrait de la vidéo formulée le 24 mai précédent. Stéphanie Demers a signifié que si les médias mettaient la main sur cette vidéo, ce serait désastreux pour l’image de l’UQO. À la sortie de cette rencontre, notre représentante était convaincue que la vidéo serait retirée;
  4. Le 6 juin 2019, nos craintes se sont avérées : la vidéo n’ayant pas été retirée, les médias en ont pris connaissance et l’ont critiquée à juste titre;
  5. Nos représentantes Stéphanie Demers et Louise Briand ont, par la suite, été appelées à réagir aux demandes des médias.

Enfin, rappelons que les professeures et professeurs bénéficient de la liberté académique, incluant la critique des initiatives malheureuses de l’institution (clause 5.04 de la convention collective).

Le comité exécutif du SPUQO