Une lettre d’excuses équivoque

Hier, le 10 juin 2019, le Recteur s’excusait enfin pour une vidéo sexiste qui ternissait l’image de l’UQO. Toutefois, d’un même élan, le Recteur en profitait pour accuser des personnes de l’interne («cette controverse […] alimentée par des membres de la communauté de l’UQO») qui, à son avis, avaient dénoncé la vidéo dans les médias plutôt que de la dénoncer à l’interne, diminuant ainsi sa propre responsabilité.

Nous tenons à rétablir les faits importants entourant la vidéo :

  1. La vidéo a été transmise aux membres de la communauté universitaire le 24 mai 2019 à 17 h 04 (E3 – Le Mag);
  2. Stéphanie Demers, la présidente de notre syndicat, a dénoncé cette vidéo le 24 mai à 17 h 24 par le biais d’un courriel transmis à l’équipe E3. Le VRER et le DGA étaient en copie conforme de ce courriel;
  3. Le 31 mai 2019, Stéphanie Demers a rencontré l’adjointe du Recteur, coresponsable du projet E3, afin d’expliquer la demande de retrait de la vidéo formulée le 24 mai précédent. Stéphanie Demers a signifié que si les médias mettaient la main sur cette vidéo, ce serait désastreux pour l’image de l’UQO. À la sortie de cette rencontre, notre représentante était convaincue que la vidéo serait retirée;
  4. Le 6 juin 2019, nos craintes se sont avérées : la vidéo n’ayant pas été retirée, les médias en ont pris connaissance et l’ont critiquée à juste titre;
  5. Nos représentantes Stéphanie Demers et Louise Briand ont, par la suite, été appelées à réagir aux demandes des médias.

Enfin, rappelons que les professeures et professeurs bénéficient de la liberté académique, incluant la critique des initiatives malheureuses de l’institution (clause 5.04 de la convention collective).

Le comité exécutif du SPUQO

Invitation conférence – Femmes autochtones : enjeux, réalités et avenir

Originaire de Maliotenam sur la Côte-Nord, Viviane Michel a occupé différentes fonctions au sein de sa communauté innue. Elle a milité dans sa communauté pour valoriser les pratiques traditionnelles de sa nation. Elle a fait la promotion du respect de l’identité ainsi que de la culture des nations autochtones et des femmes autochtones. Présidente de Femmes autochtones du Québec depuis 2012, elle s’est exprimée publiquement pour la tenue d’une enquête concernant la disparition de femmes autochtones au Québec et elle a souligné le travail de conscientisation à faire auprès du gouvernement, des instances judiciaires et des policiers pour combattre la discrimination dont les femmes sont victimes.

Le nombre de place est limité. Veuillez compléter le formulaire ci-dessous et l’envoyer par courriel à josee.pilon@csn.qc.ca