Offre de cours à l’UQO – La direction de l’université fait diversion et joue la carte de l’intimidation

GATINEAU, QC, le 23 mars 2017 /CNW Telbec/ – Le 21 mars dernier, le Syndicat des professeures et professeurs de l’UQO (SPUQO) a tiré la sonnette d’alarme en informant la communauté que la direction de l’Université du Québec en Outaouais (UQO) cherchait à réduire son offre de cours au trimestre d’automne 2017. En entrevue avec le journaliste Louka Jacques sur les ondes de Radio-Canada Première, le porte-parole de l’UQO, monsieur Gilles Mailloux, a réfuté les affirmations du SPUQO et a affirmé qu’au contraire, il y avait une augmentation de l’offre de cours.

« Données factuelles à l’appui, le SPUQO constate que les propos de monsieur Mailloux détournent notre attention de l’enjeu mis en lumière par notre syndicat puisque l’offre de cours dont il a fait mention durant cette entrevue touche à l’année universitaire 2016-2017 ainsi qu’aux années antérieures. Or, les pressions récemment exercées sur les responsables de programmes et de modules visent à réduire l’offre de cours  du trimestre d’automne 2017 », de préciser Louise Briand, présidente du SPUQO.

Selon les informations que le SPUQO possède, le nombre de cours actuellement inscrits à l’horaire de l’automne 2017 serait inférieur de 18 % à celui du trimestre d’automne 2016, alors que la direction cherche à réduire davantage ce nombre. Cette réduction substantielle mine le cheminement, les apprentissages et la diplomation des étudiantes et des étudiants, ainsi que l’accréditation des programmes par les ordres professionnels et organismes d’agrément.

« Le SPUQO a également appris que l’UQO n’honorera pas ses engagements à l’égard de tous les étudiants et étudiantes qui doivent réaliser leur stage dans le cadre de leur programme, et ce, malgré l’obligation d’offrir des milieux de stage, de fournir l’assistance et l’encadrement nécessaires prévus à la Politique institutionnelle des stages », de poursuivre madame Briand.

Une communication intimidante
Enfin, le SPUQO a appris qu’au lieu de reculer sur ses demandes, la direction a plutôt choisi de jouer la carte de l’intimidation en transmettant un courriel aux responsables de programmes intituléMoyenne d’étudiants par groupe cours : « À titre de professeurs responsables des modules et des programmes, vous avez accès à des informations privilégiées qui vous permettent d’exercer vos fonctions. Ces informations, nous vous le rappelons, sont confidentielles, vous ne pouvez pas en faire usage à des fins autres que celles prévues pour l’exercice de vos fonctions. Le partage de ces dernières constitue une contravention au devoir de loyauté et de discrétion qui s’impose à vous à titre de responsables de programmes et de directeurs et directrices de modules. » Le SPUQO dénonce ce geste d’intimidation et salue le devoir de loyauté que les responsables des programmes affichent à l’égard de l’institution et des étudiantes et étudiants.

« Le SPUQO exige de la direction qu’elle mette un terme à cette désinformation et aux manœuvres qui minent le climat de travail et d’études », de conclure la présidente du syndicat.

Affilié à la Fédération des professionnèles (FP-CSN), le SPUQO compte environ 250 membres.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 325 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

SOURCE Fédération des professionnèles (FP-CSN)

Renseignements : Martin Petit, 514 894-1326, martin.petit@csn.qc.ca

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Développement de l’Université du Québec en Outaouais – Le SPUQO s’inquiète de l’offre de cours

GATINEAU, QC, le 21 mars 2017 /CNW Telbec/ – Au cours de la dernière semaine, le Syndicat des professeures et professeurs de l’UQO (SPUQO) a été alerté par des professeures et professeurs qui assument la responsabilité des programmes d’enseignement. Les responsables ont reçu des demandes pressantes de réduire le nombre de cours qui seront offerts au trimestre d’automne 2017, de transformer des cours conçus pour un apprentissage en classe en « supervision individuelle », de revoir la fréquence de l’offre de cours obligatoires et de réduire le nombre de cours optionnels.

« Ces demandes auront un effet désastreux sur le parcours académique, sur les conditions d’apprentissage et sur la formation. L’expérience étudiante pourtant inscrite au cœur de la planification stratégique adoptée en 2016 par le conseil d’administration de l’UQO tournera au cauchemar étudiant si ces demandes sont mises en œuvre, de dénoncer Louise Briand, présidente du SPUQO. Nous estimons que cette réduction de l’offre incitera des étudiantes et des étudiants à poursuivre leur cheminement ailleurs qu’à l’UQO et réduira davantage les ressources financières disponibles pour celles et ceux qui persisteront. »

« Les programmes que le corps professoral de l’UQO développe sont excellents. Ils attirent sans difficulté les meilleurs effectifs. Toutefois, depuis quelques années, la population étudiante admise dans nos programmes vit la désillusion : des cours obligatoires pour leur diplomation ne sont offerts qu’aux deux ans; le nombre des cours optionnels inscrits à l’horaire est restreint; des cours conçus pour être donnés en classe sont donnés en supervision individuelle et des cours s’offrent à de grands groupes ce qui, dans les deux cas, freine la possibilité des échanges nécessaires à des enseignements de qualité », poursuit madame Briand.

En février 2017, le SPUQO a appris que la subvention générale du ministère de l’Enseignement supérieur a été majorée de 7,7 % pour l’année 2016-2017 et que le ministre Leitão avait rencontré « les recteurs le 20 décembre dernier afin de discuter « très franchement » d’un réinvestissement » (La Presse, 10 février 2017). Le SPUQO demande à la direction de faire marche arrière sur ses demandes et de reconnaître l’expertise des professeures et professeurs responsables des programmes dans la confection de l’offre de cours afin d’assurer un enseignement de qualité et une « expérience étudiante » heureuse.

Affilié à la Fédération des professionnèles (FP-CSN), le SPUQO compte environ 250 membres.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 325 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

SOURCE Fédération des professionnèles (FP-CSN)

Renseignements : Martin Petit, Conseiller aux communications, 514 894-1326, martin.petit@csn.qc.ca

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